La maladie de Parkinson est une maladie chronique, d’évolution lente et progressive, dont le début est insidieux.

Les symptômes n’apparaissent que lorsque 50 à 70 % des neurones à dopamine sont détruits et que le cerveau n’arrive plus à compenser.

Cette phase sans symptômes dure plusieurs années.

Lorsque les symptômes apparaissent, ils sont fluctuants et ne touchent d’abord qu’un côté (droit ou gauche).

Ce n’est que dans un deuxième temps qu’ils deviennent bilatéraux, mais ils restent toujours asymétriques (plus prononcés d’un côté que de l’autre).

La maladie se caractérise par l’association des trois symptômes du syndrome parkinsonien : tremblement, akinésie (lenteur des mouvements) et rigidité.

Mais ces trois symptômes ne sont pas forcément tous présents en même temps.

Chacun peut être d’intensité variable, l’un ou l’autre pouvant prédominer et d’autres symptômes sont souvent associés.

Quelles sont les causes de la maladie de Parkinson ?

Maladie neurodégénérative la plus fréquente après Alzheimer, la maladie de Parkinson touche plus de 160 000 personnes en France et le nombre de diagnostics ne cesse d’augmenter avec 25 000 nouveaux cas par an environ.

Les causes exactes de la maladie restent cependant relativement méconnues : elles seraient multifactorielles, la maladie de Parkinson pouvant être favorisée par une combinaison de facteurs environnementaux et de prédispositions génétiques.

Une prédisposition héréditaire semble indiquée par l’existence de familles où la maladie de Parkinson est plus fréquente que dans l’ensemble de la population, en particulier pour les formes les plus précoces de la maladie.

Comment la maladie de Parkinson progresse-t-elle au fil du temps ?

La maladie de Parkinson est due à des lésions cérébrales localisées dans la substance noire (ou locus niger).

Parmi les neurones touchés se trouvent notamment les neurones dopaminergiques, c'est-à-dire ceux qui utilisent la dopamine comme neurotransmetteur.

D'autres neurones sont affectés : certains utilisent l'acétylcholine, d'autres la 5-hydroxytryptamine.

La maladie de Parkinson (PD) affecte les gens de différentes manières.

Tout le monde ne ressentira pas tous les symptômes de la PD; même si les gens le font, ils ne ressentiront pas nécessairement les symptômes dans le même ordre ou avec la même intensité.

Bien que les symptômes et la progression de la maladie soient uniques à chaque personne, connaître les étapes typiques de la maladie de Parkinson peut vous aider à faire face aux changements à mesure qu’ils se produisent.

Certaines personnes ressentent les changements sur plus de 20 ans ou plus.

D’autres trouvent que la maladie progresse plus rapidement.

Il est difficile de prédire avec précision la progression de la maladie de Parkinson.

Les signes avant-coureurs

La mise en évidence des signes avant-coureurs récurrents de la maladie de Parkinson repose sur les constatations a posteriori des personnes malades ou de leur entourage.

Ces signes sont discrets et peu caractérisés, surtout lorsqu’ils sont considérés individuellement : difficulté à se concentrer, baisse de rapidité dans l’exécution des tâches courantes, fatigue, dépression et micrographie.

Les parkinsoniens peuvent continuer à conduire leur voiture.

Comme certains traitements conduisent à une somnolence, il convient de ne pas prendre le volant si des signes d'endormissement se font sentir.

Des traitements médicamenteux ainsi qu'un recours à la chirurgie sont possibles.

La lenteur et difficulté de mouvements

La lenteur dans les mouvements ou akinésie, est le trouble le plus typique de la maladie de Parkinson : conséquence directe du déficit en dopamine, il se caractérise par une difficulté à initier les mouvements.

Lors d'une consultation chez le neurologue, ce sont les tests exigeant d'effectuer des mouvements complexes ou coordonnés qui révèlent le plus nettement ce trouble moteur. 

La personne atteinte ressent de son côté en engourdissement, une fatigue, voire une incapacité à effectuer les gestes demandés en fonction de l'évolution de la maladie.

Conséquence de l'akinésie, la micrographie est une phénomène typique qui contribue souvent au diagnostic : généralement passé inaperçu auprès des proches comme de la personne atteinte elle-même, ce symptôme se caractérise par une écriture resserrée et petite, révélant une hypokinésie (diminution de l'amplitude du mouvement).

La micrographie peut se manifester de manière constante ou progressive (la graphie se resserrant au fur et à mesure du geste d'écriture).

Autre trouble remarquable durant les tests de diagnostics, la perte du ballant naturel d'un bras lors de la marche est également une conséquence de l'akinésie liée à la maladie de Parkinson. 

La raideur musculaire

Raideur et rigidité des membres sont fréquemment observées dans la maladie de Parkinson : elles proviennent d'une tension excessive et permanente des muscles et ont pour conséquences des douleurs tendineuses ou une sensation de crampe.

Au repos, la rigidité musculaire peut se manifester par une posture involontairement crispée, du fait d'une contraction des muscles fléchisseurs.

 La posture voûtée, fréquente lorsqu'on est atteint de la maladie de Parkinson s'explique par la raideur des muscles dorsaux autour de la colonne vertébrale.

Les mains et les pieds peuvent aussi être concernés par cette sensation de rigidité.

Troubles de l'équilibre. 

Le patient est victime de chutes.

A cause de sa lenteur et de la raideur de ses membres, il a perdu des réflexes qui l'amèneraient à se redresser après un déséquilibre.

Le tremblement

Spécifiquement associé à la maladie de Parkinson dans l'imaginaire collectif, le tremblement apparaît pourtant dans moins de la moitié des cas.

Lorsque ce trouble apparait, c'est fréquemment après de nombreuses années d'évolution de la maladie.

Il est utile de noter qu'il s'agit d'un tremblement des mains et jambes au repos : lorsqu'un mouvement est invité, le tremblement s’arrête, à l'inverse du tremblement essentiel qui est une pathologie du mouvement sans aucun lien avec la maladie de Parkinson.

Les tremblements au repos qui peuvent survenir lors de la maladie de Parkinson sont efficacement améliorés par les traitements développés pour corriger la qualité de vie des malades.

Parkinson : comment se faire assister et accompagner ?

Maladie complexe et chronique, la maladie de Parkinson est aussi évolutive.

Elle réclame une prise en charge non seulement pluridisciplinaire, mais aussi individuelle et évolutive, ajustée à chaque patient et aux distincts stades d'évolution de la maladie.

L'entourage est essentiel pour le soutien affectif et moral de la personne malade.

Traiter Parkinson n'est pas suffisant pour contrôler les troubles de la maladie et optimiser la qualité de vie du patient : un accompagnement complet pour entretenir la mobilité, apporter un soutien psychologique et favoriser l'autonomie est également indispensable.

Nos produits et aides pour la maladie de Parkinson 

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Les traitements médicamenteux maladie de parkinson

Les médicaments utilisés dans le traitement de la maladie de Parkinson visent à remplacer la dopamine manquante dans certains neurones du cerveau.

Ils retardent l’évolution des symptômes, mais ne permettent pas la guérison de la maladie. 

Les traitements de Parkinson sont relativement efficaces mais ils doivent être pris avec modération

Il existe plusieurs types de médicaments pour traiter la maladie de Parkinson.

Les antiparkinsoniens tels que l’amantadine (MANTADIX) et les anticholinergiques (AKINETON LP, ARTANE, LEPTICUR, PARKINANE LP) sont utilisés pour soulager les symptômes de la maladie. 

Des médicaments précurseurs de dopamine comme la Lévodopa ou L-dopa

Des agonistes de la dopamine, sous forme orale ou injectable

Des inhibiteurs de dégradation de la lévodopa (et donc de la dopamine)

Les anticholinergiques inhibent ainsi l’acétylcholine, dont l’action est contraire à celle de la dopamine.

L’amantadine peut être prescrite pour atténuer les dyskinésies (mouvements anormaux involontaires).

Lorsque les symptômes de la maladie de Parkinson sont associés à une démence, la rivastigmine peut être proposée. 

Cependant, chaque médicament a ses propres avantages et inconvénients et il est important de discuter avec votre médecin pour trouver le traitement qui vous convient le mieux.

Il existe des approches non médicamenteuses pour traiter la maladie de Parkinson.

Chacune de ces approches doit inciter l’activité physique.

Les thérapeutiques doivent suivre les principes suivants : l’intensité (au cours d’une période de prise en charge), la diversité, la régularité et la continuité (entre les périodes de prise en charge)

Y a-t-il des traitements naturels pour la maladie de Parkinson ?

Il existe des thérapies naturelles pour traiter la maladie de Parkinson. 

La micro-immunothérapie a établi un protocole très intéressant sur la maladie de Parkinson avec sa formule PARK

La micro-immunothérapie est une méthode thérapeutique alternative à la médecine classique et basée sur l’administration en très petites quantités de différentes substances du système immunitaire. 

L’objectif de ces traitements est de moduler la réponse du système immunitaire.